DIALOGUE
WITH
IMAGINARY
Free Butoh improvisation. R. Huysmans & CTSD techno -music
When caligraphy is meeting body, space and dancing
Le mot pierre est tombé sur mon sein toujours vivant
A 45 mn duo performance with Carolyn Wooding
In evocation of Anna Akhmatova 's Requiem in russian & french
Preparing for a new solo.
With Denis Sanglard as choreographer and René Huysmans composer
Artistic Director: Ezio Tangini at Munganga Theater with Carlos
Dance with the Invisible
My gratitude to Butoh Masters whose inheritance has functioned in my life like a heart and memory –opener. I was trained with Katsura Kan, Atsushi Takenouchi, Gyohei Zaïtsu, Maki Watanabe and Sumako Koseki and Kim Manri.
In Butoh Dance I identify an endless research for mental and body awareness. It is a bridge to unchartered territories through an emotional and poetic work. Each movement is not realizing the form you are waiting for. It is a kind of never- completed movement, offering freedom and disharmony.
Butoh dance expresses that human being is not accustomed at the order of life and existence. This connects me to Fernando Pessoa writing: ‘Life impairs the expression of life’
Butoh dance inspired me to explore my creative potential through the creation of soli and developing collaboration with various artists' projects as Gyohei Zaïtsu, Nanami Koshoû, and Tebby Ramasike.
Métamorphose de l’être
La danse Butoh est une exploration vers l’intériorité dans ce que chaque être a d’authentique. Il émerge de ce travail corporel poétique et artistique une présence, une sensation d’identité qui est la source d’inspiration pour toute création.
Connecté à notre intérieur, nous pouvons aller à la rencontre de quelque chose du primordial, car nous portons chacun en nous tous les états, les archétypes et les mythes.
Chaque geste est un geste non ‘réalisé’ comme suspendu entre le visible et l’invisible. En danse Butoh, il suffit d’être là, offert dans sa présence au monde d’où jaillissent des émotions et des formes qui se réinventent.
Les exercices sont des invitations à retrouver une mobilité différente de la mobilité quotidienne, de redécouvrir comment fonctionne, vit et réagit son propre corps et celui de l’autre.
Tatsumi Hijikata et Kazuo Ohno sont les fondateurs de ce mouvement culturel en réaction avec la situation politique et artistique du Japon après la seconde guerre mondiale. Ils prônent une esthétique décalée qui cependant s’inspire des arts traditionnels comme le théâtre Nô. Les années 60 au Japon sont aussi le creuset de mouvements contestataires qui nourrissent les recherches artistiques dans le théâtre, la musique et la danse